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A peine un salarié Français sur deux fier de son travail. Alors, on fait quoi ?

Comment retrouver l’engagement et le bien être au travail essentiels à la performance ?

Selon l’étude de SD Worx réalisée au premier trimestre 2020, 57.1 % des Français sont fiers de leur travail et 1 sur 2 est satisfait de son travail actuel, loin derrière nos confrères Belges, Anglais ou Allemands.

Si les études varient, la question de l’engagement est au cœur du sujet de la performance des entreprises.

Alors quelles sont les causes de ce désamour et comment réenchanter la vie en entreprise ?

Si l’on parle beaucoup, et je suis la première à le faire, de l’évolution des organisations et des modes de travail, les méthodes traditionnelles, basées sur la hiérarchie, les consignes et le contrôle restent encore très majoritaires.

Or que savons-nous de la motivation au travail ? Vous pouvez d’ailleurs vous poser la question, qu’est-ce qui vous motive vous, au travail ? Sans doute vous reconnaitrez vous dans ce que démontrent les chercheurs :

La première chose est que la meilleure motivation est intrinsèque, c’est celle qui nous est propre (Edward Deci et Richard Ryan).

Ensuite, le travail doit être valorisant (varié, identifié, important), il doit permettre l’autonomie et que la personne se sente responsable de ses actes et de ses résultats, enfin qu’il fasse l’objet d’un feed back (que la personne soit informée de ses résultats)(Richard Hackman et Greg Holdham).

Encore un dernier chiffre, 4 salariés sur 10 en France ne se sentent pas écoutés par leur hiérarchie.

Comment changer les choses, c’est d’abord la décision du dirigeant, l’intime conviction que ses collaborateurs sont des adultes responsables, autonomes, et pleins de ressources, et qu’en leur faisant confiance, son entreprise s’en sortira (encore) mieux. C’est entre autre, le travail sur sa capacité à déléguer, à sortir du rôle d’homme ou de femme « ressource indispensable », donnant ainsi l’exemple à son encadrement.

C’est ensuite un accompagnement de l’encadrement à un changement de posture, à développer un management collaboratif, privilégiant l’implication des équipes.

Le résultat : des circuits de décisions plus courts et fluides permettant de mieux s’adapter, des projets et des changements qui avancent plus vite et son mieux acceptés, une implication et une performance accrue de même que la qualité de vie au travail et le climat social.

Alors face aux bénéfices, qu’est ce qui fait qu’encore grand nombre d’entreprises restent frileuses sur le sujet ?